COSMEBIO, organisme représentant la cosmétique biologique en France, et Organics Cluster Rhône Alpes se sont associés pour en savoir plus sur les profils et pratiques d’achat des consommateurs de produits Bio en 2016. L’étude, réalisée sur un an par Opinion Way / Senseva auprès d’un panel de 1076 acheteurs, souligne la progression de l’engagement derrière l’acte d’achat.
Faire le choix de passer à une cosmétique biologique s’accompagne en général d’un engagement global pour le « tout Bio ». 85 % des acheteurs de cosmétique Bio ont acheté un produit alimentaire Bio au cours des 12 derniers mois et confirment que cela correspond à une volonté de changement de vie. Cela se traduit par une attention plus portée au mode de consommation (gaspillage, gestion des déchets, covoiturage …) mais surtout à sa propre forme physique pour 86% et à sa santé psychologique pour 86%.
Conscience et plaisir
Un engagement contemporain, puisque les acheteurs de cosmétique Bio le sont depuis moins de cinq ans pour 70 % d’entre eux, et souvent à la suite d’une prise de conscience de l’impact environnemental ou sanitaire de leur mode de vie. La démarche est stimulée par le besoin de préserver sasanté (41%), soutenir des valeurs environnementales et éthiques(26%) mais aussi pour le plaisir (21%). Leurs choix s’orientent principalement vers les soins du visage pour 20 % et des cheveux (20%), puis sur les soins du corps (16%).
Des profils variés à fort potentiel
Le premier profil est celui de « l’ambassadeur engagé » pour l’environnement. D’âge moyen avec un bon potentiel d’achat, il représente 33% des acheteurs. Vient ensuite le groupe défini par l’étude comme les « accros de la beauté » pour 25 %, principalement constitué de femmes jeunes, portées par une vision holistique et privilégiant le prix comme principal levier d’achat. Les « seniors soucieux de leur santé » constitue 21% des acheteurs, « les défenseurs de la cause animale » 12%, et les hipsters, un groupe majoritairement masculin, représentent 8%.
L’étude souligne également l’ouverture de l’accès aux produits, les achats se font en effet aujourd’hui à parts égales (30%) en GMS, pharmacies / parapharmacie et magasins spécialisés.