En ces temps inédits, il n’est pas désagréable d’apprendre une bonne nouvelle au sujet de la pierre d’alun et de son utilisation.
Après un premier avis rendu fin 2019, l’avis du SCCS sur les sels d’aluminium dans les cosmétiques, a été confirmé.
Aucune contradiction scientifique n’a été apportée à cet avis qui je vous le rappelle, confirme l’innocuité de la pierre d’alun (et des sels d’aluminium) dans les cosmétiques.
En effet, comme expliqué auparavant nous bénéficions depuis Octobre 2019 et la publication d’une opinion de la part du SCCS, de nouvelles données sur l’aluminium dans les anti-transpirants sont disponibles, et notamment concernant le mode d’action et la biodisponibilité de l’aluminium.
Passage transcutané :
Tout d’abord au contact de la peau, les sels d’aluminium forment des précipités insolubles à la surface de la peau. Dans ces conditions, le passage transcutané de l’Aluminium (peau saine) est fortement réduit.
Les résultats d’une étude entre l’administration in vitro et cutanée révèle que dans la majorité des échantillons après application cutanée, le taux d’Aluminium était inférieur à la limite de quantification.
Lors de l’étude, il a été démontré que moins de 5% de l’aluminium appliqué sur la peau était absorbé.
Dans les conditions de l’étude, la biodisponibilité dermale de l’Aluminium est de 0,00052%.
Le mode d’action est donc externe grâce à la formation des précipités à la surface de la peau, bouchant les pores des glandes sudoripares. La quantité d’aluminium traversant la barrière cutanée est extrêmement réduite, et d’après les valeurs d’excrétion, aucune accumulation n’est à craindre.
Irritation et sensibilisation :
D’après la précédente opinion du SCCS, les composés de l’aluminium ne sont ni irritants ni sensibilisants.
Carcinogénicité :
En page 23 du rapport, le SCCS conclue que l’aluminium provenant de composés (sels d’aluminiums) n’a pas de potentiel cancérogène. Nous pouvons donc éliminer le risque de cancer du sein dû à l’application d’anti-transpirant à base de sels d’aluminium.
Évaluation de la sécurité :
L’opinion du SCCS confirme une dose maximale sans effets indésirables de 180 micro gramme Al/kg pc/j. Nous disposons donc d’une valeur démontrée permettant d’évaluer correctement la sécurité d’emploi des produits cosmétiques contenant des sels d’aluminium.
En conclusion, la sécurité d’emploi des produits cosmétiques, tout comme celle des autres produits de santé, doit être mise à jour avec l’avancée des connaissances et de l’état de l’art. De nouvelles études étant disponibles et favorables à la mise sur le marché de produits tels que la pierre d’alun, il est indispensable de revoir nos positions à ce sujet, afin que les informations fournies au consommateur soient pertinentes et tiennent compte de nouvelles données scientifiques. L’industrie cosmétique se mobilise afin de trouver de nouvelles sources naturelles concernant les soins de la peau et de répondre à la demande